Les paris e-sportifs ont fait leur apparition assez récemment et il est possible de miser de l’argent sur les grandes compétitions de jeux vidéo. Seuls certains sites ont décidé de s’ouvrir à cette discipline et ils sont, pour la majeure partie, américains. Les offres de paris sur l’eSport devraient se développer considérablement dans les quelques prochaines années. De nouveaux sites vont certainement suivre le mouvement et rendre accessible cette nouvelle option de jeu à leurs joueurs.

Cependant, en France, la discipline des jeux vidéo compétitifs est encore peu connue du grand public et elle n’en est qu’à ses débuts. Et pour ce qui est des paris en ligne, la France n’a encore pas d’opérateur agréé par l’ARJEL (Autorité de Régulation des Jeux En Ligne). Pour cela, il faudra aller voir du côté de l’Angleterre, des Etats-Unis ou même de la Russie. La France s’intéresse tout de même de plus en plus à l’eSport et une loi favorisant l’organisation de tournois mieux encadrés vient d’être approuvée.

Parier sur l’eSport, c’est en réalité très simple et similaire aux paris sportifs habituels. Vous avez le choix entre différents évènements de l’univers du sport électronique comme les championnats du monde, les championnats d’Europe ou encore les championnats nationaux (de parier sur FIFA 21, paris sportif LOL, parier CSGO, paris sportif Dota 2, paris sportif Fortniteparis sportif Rocket League, paris sportif PUBG). À tous ces évènements e-sportifs sont associés plusieurs types de paris. Et enfin, à tous ces types de paris sont associés des cotes comme chez bookmaker Circus.

Pour parier sur cette discipline des jeux vidéo compétitifs, il faut donc miser de l’argent sur un type de pari dont la cote va déterminer le montant de vos gains. Et pour gagner, il faut que le pari sélectionné soit juste, c’est-à-dire que la condition exigée par le pari soit correcte.

Bookmaker Belgique qui proposent l’E-Sport

Parier E-sport avec Circus :

Votre bookmaker Circus à pour habitude de proposer les meilleures compétitions à ses parieurs. En effet, pour le moment vous avez la possibilité de parier sur les compétitions des jeux les plus populaires tels que : FIFA, League of Legends, CS:GO ( Counter Strike), ect. Sur la page E-sport Circus, votre bookmaker vous prépare régulièrement un pari combiné intéressant selon eux. Les cotes sont concurrentielles avec celles proposées par les autres bookmaker. Circus application vous propose la même offre E-Sport que sur le site du bookmaker.

Cotes Esport Circus

© Circus

 

Parier E-sport avec Unibet :

La rĂ©putation de ce bookmaker n’est plus Ă  faire, tout comme son offre de paris sportifs. Evidement Unibet vous propose de parier sur les plus grandes compĂ©titions d’E-sport. Il fait partie des rares bancontact bookmakers, c’est Ă  dire qu’il est possible d’effectuer vos dĂ©pĂ´ts paris sportifs avec ce moyen de paiement uniquement disponible en Belgique. Dans l’offre E-sport Unibet, vous retrouverez des matchs de plusieurs compĂ©titions diffĂ©rentes pour FIFA, League Of Legends, CS:GO, Dota2 et Rainbow 6. Les parieurs d’Afrique peuvent Ă©galement parier E-sport avec Unibet.com. Cliquez sur le lien Unibet ci-dessous pour vous inscrire depuis l’Afrique Ă©aglement.

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© Unibet

Parier E-sport avec Bwin :

Votre bookmaker Bwin est Ă©galement une valeur sĂ»re des paris sportifs et vous propose Ă©galement de parier sur l’E-sport. L’offre E-sport Bwin est bien fournie en matière de quantitĂ©s de compĂ©titions proposĂ©es mais on notera tout de mĂŞme l’absence de FIFA. Cependant, les fans de CS:GO, League of Legends, Dota2. Rainbow6 et Overwatch vont se rĂ©galer grâce aux nombres de paris sportifs diffĂ©rents les concernant.

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© Bwin

Bookmaker Afrique qui proposent l’E-Sport

Parier E-sport avec 1xBet :

Ce bookmaker Afrique est d’origine russe, on peut le qualifier de  » Monstre » dans le domaine des paris sportifs. En effet, votre bookmaker 1xBet vous propose un multitude de paris sportifs et dans l’E-sport Ă©galement. En effet, 1xBet vous propose plus de 100 sĂ©lections de paris concernant 9 jeux diffĂ©rents, ce qui est plus que chez les autres bookmakers. Parmi les jeux proposĂ©s, vous trouverez les Ă©videment les plus populaires tel que , League of Legends (LOL),  Counter Strike (CS:GO), FIFA esport, Dota 2, Call of Duty et encore d’autres. Les cotes que vous propose 1xBet sont gĂ©nĂ©ralement les meilleurs du marchĂ© des paris sportifs. Sur le site ou sur l’app 1xBet apk, votre bookmaker vous propose pas mal de promotions et les renouvellent sans cesse.

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© 1xBet

Parier E-Sport avec BetMomo :

Votre bookmaker Betmomo vous propose Ă©galement une offre paris sportifs E-sport. L’offre n’est pas incroyable et nous ne pouvons pas vous aider Ă  vous inscrire chez eux. Nous vous invitons toutefois Ă  vous inscrire chez 1xBet en profitant de notre CODE PROMO EXCLUSIVE pour obtenir un bonus 1xBet de bienvenue d’un montant de 130€ maximum. Cliquez sur le lien 1xBet ci-dessus pour vous inscrire

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© BetMomo

Parier E-Sport avec Betway.com :

Votre bookmaker est Betway vous propose Ă©galement une offre E-Sport. Vous trouverez moins de paris E-Sport disponible sur Betway.com que sur 1xBet.  Betway.com vous propose Ă©galement de parier sur les sports populaires de l’E-Sport et des promotions vous sont Ă©galement proposĂ©es. Les cotes sont Ă©galement concurrentielles. Vous pouvez parier en Live sur les paris sportifs E-sport Ă©galement. Cliquez sur l’onglet « Promotions » pour trouvez vos promo E-sport sur le site ou sur Betway app.

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© Betway

Parier E-Sport avec Betworld.ci :

L’offre de paris sportifs E-sport sur Belworld va vous plaire, vous y trouverez les jeux vidĂ©os les populaires que les parieurs recherchent. En effet, l’offre E-sport de Betworld comprend : FIFA. Call of Dutty. League Of Legends, Dota 2, King of Glory, Overwatch, Rainbow Six, Star Craft 2, CSGO. Parmi tous ces sports, nous vous sommes certains que vous aimerez Betworld pour vos paris E-Sport. Betworld n’a pas encore d’app Betworld apk, cependant une version mobile est disponible. Elle s’adapte Ă  tous les smartphones et tablettes du marchĂ©.

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© Betworld

Bookmaker Suisse qui proposent l’E-Sport

Parier E-sport avec Bahigo :

Votre bookmaker Suisse vous propose une belle offre E-sport, parmi celle-ci vous trouverez les paris CSGO ( Counter Strike) et les paris sur FIFA20. Cependant les paris sur Dota 2, League of legend et d’autres sont Ă©galement disponibles. Vous pouvez Ă©galement avoir accès sur l’application mobile Bahigo app. En vous inscrivant via le lien Bahigo ci-dessous, vous pouvez recevoir un bonus de bienvenue de 150€ ou 200 CHF.

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© Bahigo

Quel type de paris offre l’ E-Sport :

Pari simple : comme son nom l’indique, c’est le plus simple. Il vous suffit de parier sur la victoire de l’une ou l’autre équipe

Pari combiné : dans ce cas, vous allez combiner plusieurs événements entre eux et donc multiplier plusieurs cotes entre elles. Vous gagnez si et seulement si tous les événements sont justes. Les gains associés aux paris combinés sont souvent plus élevés que pour les paris simples. Cependant, il est plus difficile de gagner car le risque est plus fort.

Pari live : de la même manière que pour le sport, il est possible de parier en direct pour le sport électronique. Vous pouvez ainsi parier pendant les matchs. Les cotes évoluent et changent tout au long du déroulement du match.

Des paris dit « spĂ©ciaux » :

  • Paris sur le nombre de « kills Â» rĂ©alisĂ©s par un joueur en particulier (LOL, CSGO, etc.).
  • Paris sur le nombre de dĂ©samorçages de bombes (CSGO).
  • Paris sur le nombre de « full team Â» (gagner une manche sans qu’aucun membre de son Ă©quipe ne soit tuĂ©) rĂ©alisĂ©s par une Ă©quipe (CSGO).
  • Paris sur le nombre de « drakes Â» capturĂ©s (LOL).
  • Etc… Cela dĂ©pend du bookmaker et des jeux sur lesquels vous misez.

Enfin, pour parier sur l’eSport, il faut bien évidemment s’inscrire sur un site de pari en ligne où il est possible de miser de l’argent sur cette discipline.

E-sport : D’oĂą ça vient ?

PhĂ©nomène rĂ©cent, les premières rĂ©fĂ©rences aux pratiques professionnelles du jeu-vidĂ©o (on parle de « pro gaming » ou « d’eSport ») apparaissent dès le dĂ©but des annĂ©es 80. Quelques joueurs amĂ©ricains de jeux d’arcade commencent Ă  jouer professionnellement et sont rĂ©munĂ©rĂ©s pour leurs prestations alors diffusĂ©es ponctuellement Ă  la tĂ©lĂ©vision amĂ©ricaine.

Au-delà de quelques premiers exemples très anecdotiques, il faudra attendre la fin des années 90 pour assister aux premières compétitions internationales de jeux vidéo.

Dès 1997 aux États-Unis, la Cyber athlète Professional League (CPL) organise les premières compétitions de grande envergure avant de cesser ses activités quelques années plus tard. La même année, l’Electronic Sports League (ESL) est fondée en Allemagne pour organiser les compétitions opposant les joueurs européens. Quelques années plus tard, l’ESL revendique plus de 2,2 millions d’utilisateurs pour plus de 500 000 équipes qui s’affrontent dans des tournois nationaux et internationaux.

En 2000, la CorĂ©e du Sud inaugure les premiers World Cyber Games (WCG), prĂ©sentĂ©s comme les « Jeux Olympiques du jeu-vidĂ©o » et invite chaque annĂ©e les joueurs de plus de 70 pays Ă  s’affronter en Ă©quipe ou en individuel dans diffĂ©rentes disciplines (paris sportif StarCraft, Cs.1.6… et j’en passe) afin de distinguer les meilleurs « pro-gamer » mondiaux. Parallèlement s’organise Ă  partir de 2003 en France puis Ă  l’étranger la Coupe du monde des jeux vidĂ©o (l’Electronic Sports World Cup ou l’ESWC).

Si l’on suit l’histoire, on peut voir que la Corée n’est pas du tout le pays qui a lancé l’eSport puisque les Etats-Unis et l’Europe ont créé les premiers grands rassemblements. Mais la Corée du Sud à une particularité que tous les autres grands pays du jeu-vidéo n’ont pas : un gouvernement qui agit en faveur de l’eSport.

Au l’inverse d’un pays comme la France où un pro-gamer est encore considéré comme un No Life en pleine crise d’adolescence, sans ami(e)s et avec niveau scolaire très bas… la Corée a su étendre ce véritable « sport » à toute sa population.

Un sport professionnel

Devenir Pro-Gamer et gagner sa vie en jouant Ă  des jeux vidĂ©o en ligne, c’est le rĂŞve de toutes les amatrices et tous les amateurs de jeux vidĂ©o ! RĂŞve en passe de devenir rĂ©alitĂ© pour de plus en plus de joueurs français mais surtout Ă©trangers (notamment aux Etats-Unis, en CorĂ©e ou en Europe de l’Est).

Etre payé pour jouer toute la journée à des jeux vidéo demande néanmoins un certain entraînement et une certaine détermination. Mais alors comment devenir un joueur professionnel ?

Pratiquer le E-sport toute la journĂ©e demande des capacitĂ©s et des connaissances prĂ©cises :

paris sportif League of Legends, paris sportif Star Craft II, paris sportif Counter Strike Global Offensive, paris sportif World of Warcraft : voici quelques références du milieu qui connaissent de nombreux adeptes à travers le monde.

Mais devenir joueur professionnel n’est pas uniquement une partie de plaisir. Afin d’acquérir ce statut, il est indispensable de s’entraîner de 35 à 50 heures par semaine, au moins, sur un seul et même jeu. Il ne s’agit plus d’un loisir mais d’une activité à temps plein, nécessitant concentration et détermination.
A l’instar des joueurs de foot ou de rugby, les joueurs professionnels de jeux vidĂ©o sont aujourd’hui encadrĂ©s et entraĂ®nĂ©s pour gagner les parties lors de tournois mondiaux qui sont organisĂ©s entre les diffĂ©rentes Ă©quipes.

Les enjeux financiers sont aujourd’hui colossaux ! Lors d’un tournoi de League of Legends en 2014 à Seattle, aux Etats-Unis, la récompense attribuée aux vainqueurs n’atteignait pas moins de 11 millions d’euros.

Des débuts hésitants dans un jeu vidéo à la création de ses propres contenus de communication, en passant par l’intégration dans des équipes, le chemin vers le métier de pro-gamer peut être semé de difficultés.

Afin de devenir pro-gamer, il faut trouver son jeu de prédilection et y jouer assidûment, de longues heures durant. Il faut donc se concentrer sur un seul et même jeu et ne pas se disperser.

DiffĂ©rentes sources de revenus pour les pro-gamers :

Un pro-gamer bénéficie de sources de revenus très diverses et souvent, malheureusement, fluctuantes.
Pour être considéré comme un joueur pro, il faut avant tout obtenir un salaire fixe qui est régi par la loi. Ce salaire provient soit de son sponsor, soit de son équipe.

Un pro-gamer pratiquant l’E-sport bĂ©nĂ©ficie donc d’un accompagnement via sa structure ; une aide matĂ©rielle lui est fournie (Ă©quipements, vĂŞtements, etc.), mais il bĂ©nĂ©ficie Ă©galement d’une aide administrative lors des dĂ©placements en vue d’effectuer les tournois, etc.

Trouver un sponsor peut s’avérer très important pour améliorer son salaire. En France, les sponsors misent encore peu sur les joueurs d’eSport car il perdure une méconnaissance de ce milieu.
Pour solliciter un sponsoring, il faut détenir une communauté de fans solide et avoir une forte visibilité dans le milieu du jeu en ligne. Vous devez tenir à jour et peaufiner votre chaîne YouTube, Twitter ainsi que vos blogs spécialisés. Communiquer et partager un maximum ses liens est donc indispensable pour attirer les éventuels sponsors.

Deuxième source de revenus : le streaming. C’est très simple : le joueur se voit reverser des sommes selon le nombre de vues d’une pub qui s’affiche avant sa vidéo. Deux organismes sont en compétition dans ce domaine ; TwitchTV et Dailymotion.
Cette base de revenus nĂ©cessite d’avoir une très forte et grande communautĂ© de fans enfin d’engendrer un maximum de vues et donc de revenus. Ce salaire n’est donc bien Ă©videmment pas fixe car il dĂ©pend de son audience.

Troisième source de revenus possible : les sommes versĂ©es aux gagnants lors des tournois organisĂ©s. Une fois encore, ces revenus sont variables, notamment avec la recrudescence de la concurrence et la faible diffĂ©rence de niveaux entre les joueurs.

Vous l’aurez compris, Ă  moins d’être très douĂ© dans ce domaine et de bĂ©nĂ©ficier d’une communautĂ© de followers importante, faire de l’eSport son mĂ©tier reste risquĂ© car les situations prĂ©caires sont courantes dans ce secteur. Les revenus sont très variables et ne permettent que très rarement de vivre pleinement de sa passion.

L’eSport en France

En France, l’E-sport commence Ă  se dĂ©velopper depuis le milieu des annĂ©es 2010

Historiquement, l’Asie de l’Est est la rĂ©gion du monde oĂą la pratique de l’E-sport est la plus dĂ©veloppĂ©e car le nombre d’utilisateurs y est plus Ă©levĂ©, mais aujourd’hui, l’Europe rattrape nettement son retard dans ce secteur. L’industrie de l’E-sport est en effet en pleine expansion en Europe et cette popularitĂ© s’explique notamment par un large accès Ă  internet et aux rĂ©seaux sociaux.

Depuis 2016, on constate que la France se classe en bonne position sur le marchĂ© du E-sport, avec des recettes en constante Ă©volution : 22,4 millions de dollars en 2016, 23,5 millions de dollars en 2017 et ce montant devrait atteindre 24,7 millions de dollars en 2018 ; ces rĂ©sultats encourageants font donc de l’hexagone un des principaux acteurs de ce marchĂ©.

L’eSport en Belgique

Quand on parle d’eSport, on ne pense pas directement Ă  la Belgique. Le « sport Ă©lectronique » n’est pas autant dĂ©veloppĂ© lĂ -bas qu’en Asie, aux États-Unis, ou mĂŞme dans d’autres pays europĂ©ens comme l’Allemagne ou la France. Et pourtant, cette discipline est loin d’ĂŞtre « underground Â» comme il y a quelques annĂ©es. Il est ici question d’un vrai sport, qui remplit des stades, brasse des millions d’euros, est suivi par des millions de personnes et pourrait mĂŞme ĂŞtre intĂ©grĂ© aux Jeux Olympiques dans quelques annĂ©es (il le sera en tout cas aux Jeux Asiatiques en 2022).

la Belgique est cependant loin d’ĂŞtre une rĂ©fĂ©rence sur la scène eSport. Il n’y a pas d’Ă©quipe professionnelle, pas de Gaming House oĂą les joueurs peuvent s’entraĂ®ner et progresser. Ce n’est malheureusement pas en Belgique qu’un tournoi va attirer des milliers de joueurs du monde entier pour l’instant, avec Ă  la clĂ© pleine de cash pour les vainqueurs. La Chine et les States bloquent les premières places, quand la Belgique n’est que la 41e nation sur le podium.
Ladbrokes, Circus, Betfirst, Bwin Belgique  sont des bookmakers Belges qui offre des paris.

Cependant, la Belgique possède quand mĂŞme quelques champions d’eSport, Il y a par exemple Adil Benrlitom, aka ScreaM. qui fait partie de la team amĂ©ricaine EnVyUs. Comme un sportif lambda, il est payĂ© pour s’entraĂ®ner, jouer (au jeu Counter-Strike: Global Offensive) et parcourir le monde pour disputer des compĂ©titions. Et il peut gonfler son « salaire » selon ses performances lors des tournois, il aurait dĂ©jĂ  remportĂ© plus de 188.000 dollars (environ 164.000 euros) durant sa « carrière » alors qu’il n’a que 22 ans.

Médiatisation de l’eSport

Lors des compĂ©titions physiques ou en ligne, ce sont des millions de dollars qui sont engagĂ©s et de vĂ©ritables stars qui s’affrontent. Ces dernières remettent leur titre en jeu lors de tournois titanesques, comme l’ESWC, la MLG, la CPL ou la EVO. Derrière ces acronymes se cachent de grands Ă©vĂ©nements mĂ©diatiques, qui sont les premières sources de revenus de l’e-sport.

Ce qui amène naturellement la question de la diffusion de ces compĂ©titions et Ă©vĂ©nements. En 2016, la BBC (via BBC 3) a couvert les quarts de finale des championnats du monde de League of Legend. D’autres grands mĂ©dias (comme TheScore), ont dĂ©sormais des rubriques dĂ©diĂ©es Ă  l’e-sport sur leur site web… La mĂ©diatisation de l’e-sport est Ă©galement assurĂ©e sur internet, bien sĂ»r, et les chaĂ®nes de tĂ©lĂ© en ligne sont de plus en plus nombreuses Ă  s’emparer du crĂ©neau. Ces dernières sont souvent indĂ©pendantes, et hĂ©bergĂ©es par de grandes plateformes comme Twitch (marque rachetĂ©e par Amazon pour 970 millions de dollars !), Dailymotion ou encore YouTube.

Cette passion de quelques-uns est ainsi devenue un vĂ©ritable phĂ©nomène de sociĂ©tĂ©, et un vrai business. Des marques comme Coca-Cola, RedBull ou encore New Balance investissent dans cet Ă©cosystème, et misent sur l’e-sport pour atteindre les 15-25 ans, ultra-connectĂ©s. Par ailleurs, de grands clubs sportifs « traditionnels » se lancent dĂ©sormais sur le marchĂ© de l’ e-sport FIFA, parmi lesquels on trouve, le PSG e-sport, l’Olympique Lyonnais e-sport, mais Ă©galement Shalke 04 (Allemagne), le Real Madrid ou le FC SĂ©ville en Europe. Ces grandes organisations vont profondĂ©ment changer le visage de l’e-sport, et les Ă©quipes « artisanales » qui l’ont construit vont sans doute avoir beaucoup de mal Ă  faire face Ă  celles de ces groupes professionnels, bien mieux financĂ©s.