Il a un nom à coucher dehors. Playerunknown’s Battlegrounds, ou PUBG, comme l’appellent les amateurs, est pourtant LE jeu qui fait sensation en cette toute fin d’année. Une nouveauté ? Pas vraiment, puisque le titre est disponible en « early access », c’est-à-dire dans une version encore en cours de développement depuis le mois de mars sur PC, via la plate-forme de téléchargement Steam. Son arrivée sur la console Xbox One et sa version boostée One X a changé la donne, lui donnant à la fois un coup de projecteur et un nombre de joueurs en pleine explosion. La barre des 30 millions d’usagers dans le monde vient d’être franchie.

PUBG, édité par le studio coréen Bluehole, est diabolique… et terriblement addictif. Jeu de tir multijoueur, il parachute 100 amateurs connectés sur une île immense. Chaque participant commence sans aucun équipement de combat, et doit dégoter le plus rapidement possible des armes, vêtements et autres accessoires (sac à dos, casques, gilets pare-balles, pansements, kits de soin…) disséminés un peu partout sur la carte. Le but du jeu est d’une simplicité enfantine : être le dernier survivant de ce battle royale. Y parvenir est une autre paire de manches, une difficulté qui donne tout son sel à l’aventure.

Il faut évidemment éviter les tirs ennemis car, contrairement à d’autres jeux, la mort virtuelle est synonyme ici de fin de partie. On s’avance donc prudemment, attentif au moindre mouvement et son suspect qui pourraient alerter sur la présence proche d’un adversaire.

Mais ce n’est pas tout. Il faut, pour une double raison, surveiller en permanence sa position géographique. D’abord pour éviter les bombardements qui interviennent de façon aléatoire, mais aussi et surtout à cause d’un rétrécissement progressif, au fur et à mesure de l’avancement de la partie (qui durera une vingtaine de minutes), de la zone de jeu. Celle-ci devient petit à petit un terrain de combat tellement resserré que les quelques adversaires ayant réussi à survivre s’y affronteront forcément. Il faut bouger vite pour s’en sortir et ne pas mourir prématurément en restant « hors zone ». A pied, mais aussi plus efficacement en prenant le guidon d’une moto ou le volant d’une Jeep, d’un combi Volkswagen ou d’une antique berline ressemblant furieusement aux Renault 12 des années 1970.

Ce double challenge, que l’on relève en solo ou par équipe (de 2 à 4 joueurs qui s’entraident), n’est que la base d’un jeu offrant une richesse stratégique hors du commun. Si les premières parties sont frustrantes on meurt vite le temps d’apprendre toutes les subtilités du maniement de la manette, celles qui suivent deviennent vite haletantes, angoissantes et parfois gratifiantes… quand on parvient à se hisser dans le carré final des moins de 10 joueurs survivants.
 

Equipes connues sur PUBG

Fnatic :

Cette équipe est composée de 4 joueurs capables de gagner un match à eux tout seul. Olofmeister est incontestablement le meilleur joueur de cette année, très fort au rifle ou à l’AWP, JW l’AWPer imprévisible, KRiMZ ultra régulier et flusha tout simplement bluffant lors des majors. Un seul homme a été remplacé dans cette formation : pronax, en cette fin d’année.
En effet fnatic a totalement dominé la première moitié de l’année, ils étaient juste imbattables, raflant toutes les premières places. Puis les difficultés ont commencé à arriver, et malgré une excellente vision du jeu pronax n’était pas assez présent en skill. Il est aussi tres populair chez les paris sportifs Lol.
 

TSM :

Bien qu’ils ne soient plus dans cette structure, nous utiliserons TSM pour les désigner.
TSM aurait pu être la meilleure équipe de cette année. Mais ils font face à un gros problème : le manque de grosses victoires. Ils n’ont gagné aucun tournoi permettant d’empocher plus de $40,000 dollars. Ils sont présents de manière récurrente sur le podium, mais jamais sur la première marche pour les gros tournois. A chaque fois ils font face à une désillusion.
Le but pour 2018 est simple : gagner, et gagner gros. Si ce n’est pas le cas, la frustration ne ferait qu’augmenter au sein de l’équipe, pouvant alors amener à une baisse des résultats. L’équipe fait aussi parti des paris sportif Counter-Strike.
 

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Joueurs connus PUBG

GuardiaN :

L’ange gardien de Na`Vi’, Ladislav « GuardiaN » Kovács, est aussi le chef de file de l’équipe ukrainienne. Capable de défendre presque à lui tout seul un site bombe, ses facultés d’adaptation dépassent largement le stéréotype habituel du campeur qui fait du point and click. Même si Na`Vi a connu une mauvaise passe récemment, les performances de GuardiaN restent aussi solides que l’acier et s’améliorent à chaque tournoi.
 

Skadoodle :

Comme on l’a vu à Valence, la nouvelle line-up de Cloud9 est une force avec laquelle il faut compter. Pour tracter cette équipe, il y a la locomitive Tyler “Skadoodle” Latham, dont la maitrise grandement améliorée de l’AWP a été l’une des raisons expliquant la résurgence de Cloud9 après son arrivée en avril. Même si c’est lui l’AWP, il devra s’adapter à la présence d’un deuxième as de la gâchette dans l’équipe puisque Ryan “fREAKAZOiD” Abadir est aussi arrivé il y a deux mois.
 

Tournois PUBG

Après un premier tournoi à la Gamescom (où les excellentes audiences ont surpris tout le monde), l’entreprise européenne a décidé d’organiser un nouveau tournoi PUBG dans le cadre de son circuit international des IEM. Les 18 et 19 octobre, se déroulera donc l’IEM Oakland PUBG Invitational sous le soleil californien. Comme le dit l’organisateur, il s’agira du premier gros rendez-vous eSport offline sur le jeu, un test qui ne manquera donc pas d’importance. L’ESL a mis une coquette somme sur la table afin de faire parler : 200 000 dollars au total dont 60 000 pour l’équipe gagnante. Le format choisi est le tout nouveau Squad FPP avec des rosters composés de quatre joueurs.

Ce gros tournoi PUBG opposera 20 équipes issues des scènes nord-américaines et européennes. Dix sont invitées, les dix autres devant sortir d’intenses qualifications en ligne où sont attendues plus de 300 formations, professionnelles ou non. Pour le moment, nous connaissons le nom des cinq premières invitées. On retrouve fort logiquement Luminosity qui a remporté la Gamescom. TSM, Team Liquid, Alliance et Noble Esports seront aussi de la partie. On peut imaginer la présence de Dignitas qui a récemment annoncé le recrutement d’une équipe qu’elle espère compétitive.

Les audiences de ces IEM seront particulièrement observées. Le phénomène esport PUBG continue de grandir et intéresse notamment des grands noms de l’industrie du jeu vidéo, particulièrement aux aguets. En effet, le jeu pourrait débarquer sur consoles. On murmure qu’en coulisses, Sony et Microsoft se disputent l’exclusivité. 
 

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